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 Gil Mirande

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L’intemporel pris sur le vif

Diplômé en arts plastiques visuels de l’école supérieure des Arts « Le 75 », Gil Mirande s’inscrit résolument dans la lignée du photojournalisme.

Très tôt il se reconnaît dans le travail de Jacques Henri Lartigue et Henri Cartier-Bresson, et trouve ainsi son « style », qu’il qualifie volontiers de « regard ».

Gil veut capter le quotidien. Ses photos sont toujours prises sur le vif, et il apprécie surtout de saisir ce que celui-ci peut révéler d’intemporel.

Son « boîtier » en mains, son regard cherche la beauté et l’humour dans les scènes à priori banales. « Capturer des instants », montrer l’ordinaire « de chez nous » dans ce qu’il a d’anecdotique, ou de poétique.

La recherche graphique et le cadrage de ses photos sont également essentiels à ses yeux.

Son travail est très vite remarqué par le corps enseignant, et avant même la fin de ses études, il participe à des expositions collectives.

 

Sydney, Elton John et Santiago

En 2004, il expose à l’occasion de la biennale de la Photo à Liège, aux côtés de de photographes de renom de l’agence Magnum tels que Joseph Koudelka et Martin Parr. Au terme de l’expo, une de ses photos est acquise par le musée des Beaux-Arts de Santiago.

Au fil des ans, certaines sont aussi achetées par des collectionneurs célèbres, dont Elton John, Charlotte Rampling, Sam Neill, Elliot Erwitt, DJ Krush, et d’autres.

Sa carrière est marquée par dix années passées à Sydney où il s’installe par amour, avant d’y apprécier également la beauté de la lumière offerte par le ciel australien.

À Sydney, il expose, et enseigne l’Histoire de la photographie et les techniques de prises de vues et à la Sydney Photography School.

Il s’y lie d’amitié avec le groupe de Rock australien « Something for Kate » dont il devient le photographe attitré et qu’il suit en tournée à travers le monde. Dans la foulée, il réalise plusieurs pochettes de leurs albums ainsi que les images du livre sur leurs 20 ans de carrière.

 

La sensibilité du zinneke

Gil collabore également à une agence de publicité basée à Paris ainsi qu’à des productions cinématographiques. Il est notamment le photographe des coulisses du tournage du film « Angel » de François Ozon.

De même, il est l’auteur de quelques couvertures de livres, par exemple pour les Éditions de l’Aube.

Le regard de Gil, c’est celui de sa curiosité, mais certainement aussi celui de son sens artistique qui exprime sa sensibilité à fleur de peau. Il se qualifie volontiers lui-même d’ « écorché vif ». Sa mélancolie fait partie intégrante de « sa géographie ».

Gil aime se qualifier de « zinneke », tel que ses parents l’ont souligné à sa naissance:

«Breveté sous le nom de Mirande ; recette cocktail « Gil » : ¼français ; ¼ grec, un soupçon polonais complété avec du belge, chauffé légèrement au soleil d’Algérie, et laissé refroidir en Belgique ».

 

Des chiens et des femmes

À propos de zinneke, les chiens sont omniprésents dans les photos de Gil. « Peut-être parce que « Dog » est l’anagramme de « Dieu » en anglais »  se plait-il à croire.

De même, les femmes constituent un fil rouge. Dès que possible, il tente de « sublimer l’esthétique de la femme par sa présence dans un environnement urbain ».

Si sa photographie s’exprime « à l’avant de son œil gauche » comme il dit, Gil ne sélectionne ou ne développe jamais ses photos d’emblée. Il aime laisser reposer son regard et prendre de la distance pour ensuite « s’arranger avec des yeux nouveaux».

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